vendredi 28 janvier 2011

L'amour passionnel des légumes frais

Aujourd'hui, j'ai décidé de ne pas rédiger de note personnelle parce que j'ai vu un lien spécial sur un sympathique blogue québécois.

C'est la belle et charmante histoire de Kécanne la petite boîte...

C'est mon message du jour et je m'en vais ouvrir... peler des pommes de terre.

14 commentaires:

  1. C'est clair que le stérilisateur est très vite rentabilisé...
    GBises

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  2. Heureusement que nous pouvons compter toute l'année sur les meilleurs maraîchers bios de la région !!

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  3. Bio, pas bio, peu importe du moment qu'il a l'amour de la terre, la vraie. Après, ce n'est qu'un label pas toujours très parlant...
    Quant aux bocaux "maison", ils offrent la possibilité de faire par exemple des sauces tomate même en hiver avec ses pâtes fraîches maison, ce qui est quand même agréable (on n'est plus non plus à l'âge de pierre ;)).
    GBises

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  4. Maintenant que je connais le milieu, je peux t'assurer que le label est parlant quand il est obtenu !
    Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que ceux qui ne l'ont pas (ou qui ne le demandent pas) sont des terroristes agricoles.
    Mais dans le doute, vois-tu, je consomme bio et uniquement bio, "l'amour de la terre" n'est pas écrit sur le légume quand je le vois sur l'étal (et c'est dommage, d'ailleurs).
    Et quand on parle de bocaux maison, on parle de bocaux en verre réutilisables d'année en année... rien à voir avec le message de monsieur le canneux, qui fustige les cannes en fer. Je suis bien d'accord que c'est formidable les bocaux maison ;))
    Bises,
    s

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  5. Cher ami, tu oublies un détail : tu es à la campagne ! En ville, beaucoup de bio sont des "arnaques" pour [je ne dirai pas le mot], ce qui ne veut pas dire que je n'en achète pas... Tu as l'avantage de justement connaître ceux à qui tu achètes j'imagine, chose pas tjs possible en ville. Et j'assimile plus cela à de l'achat auprès d'amoureux de la terre et de la Terre, qu'à de l'achat bio.
    Et d'un point de vue plus général, ayant de la famille travaillant dans le milieu, je persiste à dire qu'il y a vraiment à boire et à manger...
    En parlant de cela, j'imagine que tu as dû entendre parler de l'agriculture sauvage ? C'est super intéressant :
    http://www.amazon.fr/r%C3%A9volution-dun-seul-brin-paille/dp/2844456243

    Quant aux bocaux, pour sûr réutilisables, je voulais simplement dire que je ne peux/veux pas tjs manger que du "de saison" local, et que donc, ces fameuses conserves maison sont les bienvenues. Je précise cela, parce que j'en connais qui sont des extrémistes du "de saison"/"non importé", mais je trouve qu'il y a aussi des limites... Les oranges bretonnes, j'en trouve pas beaucoup ! :))
    Voilà tout. :)

    Apluche GBises

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  6. J'avoue que je suis perplexe... mais d'un autre côté toute activité humaine lucrative engendre de la malhonnêteté. Du coup, je persiste à penser que d'un point de vue global, le bio est assez sûr.
    Mais tu as raison, j'ai une vision de campagnou qui vit au milieu des producteurs et des écolos. Je sais quels produits il ne faut pas acheter. J'évite aussi les produits AB de certains pays lointains où les contrôles sont moins que sûrs...
    Je connais un peu l'agriculture sauvage, effectivement super intéressante.
    Mais il y a plus fort : l'agriculture empathique, c'est le légume qui dit à l'agriculteur où il doit être planté et à côté de qui, donnant des rendements délirants (je te jure que ça existe, on n'a pas encore tout vu en ce monde).

    PS : On ne mange plus d'oranges par chez nous ;))
    PS2 : Nan, j'te blague !

    Bises
    s.

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  7. Yo Père Plex !
    Comme tu dis, comme tu dis, le problème c'est encore l'être humain... Le bio, ça devrait être le normal en fait. On devrait plutôt mettre des étiquettes sur le reste, genre [PRODUIT POLLUÉ].
    Quant à ton histoire d'agriculture empathique, j'imagine que tu as déjà du lire des trucs sur les peuples dits "racine", et c'est assez amusant/intéressant/bluffant de voir la relation qu'ils ont avec le sol, les éléments... C'est autre chose.
    T'as raison, les oranges c'est vraiment trop méchant. :D
    GBise

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  8. Ouaip, tout cela nous promet un avenir de l'humanité assez sportif...
    Mais qui ne sera pas "agricole propre" va morfler, m'est avis.
    En parlant de paysans qui "aiment la terre", je pensais à ceux qui la cultivent dans notre village. Ils sont persuadés de l'aimer leur terre, comme des fous. Mais ça ne les empêche pas chaque année de la recouvrir de saletés qui tuent tous les insectes butineurs à un kilomètre à la ronde. En réalité, ce n'est pas (du tout) la terre qu'ils aiment, c'est leur récolte. Et la démarche en est très différente.
    Bises,
    s

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  9. "Mais qui ne sera pas "agricole propre" va morfler, m'est avis." : j'aimerais beaucoup avoir ton optimisme, car à mon sens "ON" va tous morfler... Cela dit, il n'est jamais trop tard pour essayer de changer les choses à son échelle, chat chez chur, même si c'est un peu peanuts par rapport aux macro dégâts engendrés par les diverses industries...
    Quant aux acteurs locaux, ben oui, mais les responsables ne sont sans doute pas ceux-là, mais un système tellement global qu'il est dur à briser. Déjà, si les gens avaient d'un point de vue général plus de passion pour ce qu'ils font, quoi qu'ils fassent, ça serait un bon point de départ. :))
    Mais là, on rejoint ton dernier bulletin... ;)

    GBise

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  10. Tu sais, Gwen, j'ai quand même l'impression qu'il y a une demande pressante de la population concernant la qualité et l'amour des choses bien faites...
    Le problème principal est celui des moyens. J'ai encore dans les oreilles l'avis d'une collègue : "Je sais bien que les outils chinois, c'est de la m..., mais au moins c'est pas cher !"
    Être capable d'acheter à bas prix un ustensile qui se brisera à la première utilisation, c'est la preuve qu'il y a un malaise profond sur les questions matérielles... et... tiens, on a de la matière pour une dizaine d'autres billets ;))
    Bises

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  11. Euh... on ne doit pas voir les mêmes gens alors ! :D Plus sérieusement, on voit plus de personnes sur les marchés traditionnels, un peu moins dans les supermarchés, mais dixit un ami qui travaille dans le domaine, c'est plutôt dû au paramètre "fric" (encore une fois...). C'est la contrainte du prix qui pourra faire évoluer les gens à court terme.
    A plus long terme, je pense comme toi. Ou alors ça va vraiment craindre un max ! :))
    GBise

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  12. Tu connais un domaine où le paramètre fric n'entre pas en ligne de compte ?
    En tout cas, le long terme nous donnera raison ou nous tuera tous. Amen.

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  13. "Tu connais un domaine où le paramètre fric n'entre pas en ligne de compte ?"
    Ouaiiiis, l'Amouuuuur ! :p
    Ah merde, raté...
    Pour en revenir à nos moutons (bêêêh), c'est juste que j'avais eu l'audace d'y croire... un jour... comme ça... mais non... les raisons étaient autres...
    M'enfin bref.
    GBises

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  14. l'Amouuuur avec un grand A et quatre u, ça roule, le fric ne rentre pas...
    Encore que...
    Qui paye le premier restau ou le premier verre ?
    Chez ou chez moi et qui paye le premier petit-déjeuner ?
    M'enfin...

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