jeudi 24 novembre 2011

Il ne faut pas dire : fontaine, je ne changerai jamais ma chemise d'épaule

Vous connaissez toutes et tous ce fameux proverbe :
"Fontaine, je ne changerai jamais ma chemise d'épaule".

Inutile de le traduire en français simplifié, le sens en est limpide. En effet, j'ai accompli hier quelque chose que je n'aurais jamais pensé faire : m'inscrire sur un grand réseau social vachement connu dont tout le monde cite le nom en disant qu'on n'a pas le droit de le nommer publiquement.
Ce sont deux personnes, un éditeur et une artiste, qui m'ont convaincu de l'intérêt de la chose. Le premier s'est dit "presque prêt" à éditer un de mes romans, à la condition plus ou moins explicite que je "dispose d'un réseau". La seconde m'a juré qu'on pouvait utiliser la chose comme un formidable outil de communication sans sombrer dans les dérives dont on parle partout. En d'autre termes, "il n'y a pas de mauvais outil, il n'y a que des mauvais artisans".

Borné comme je ne le suis plus, j'ai décidé de franchir le rubis qu'on m'avait mis devant le nez, tout en me disant que j'arrêterais si l'inscription était par trop... intrusive.
Je me suis aperçu que ce qu'on reproche habituellement à ce réseau, ce sont des mauvais usages. Je ne suis pas obligé d'y mettre mes coordonnées personnelles. Je ne suis pas obligé de lire les publicités ciblées, mais discrètes, qu'on me colle par défaut dans le bandeau droit. Je ne suis pas obligé de raconter ma vie, ni de mettre des photos de moi nu, ni de dire du mal de mon prochain en le nommant... Je n'ai que deux contraintes absolues :
Donner une adresse électronique valide.
Rester correct avec autrui.

Ca me va. J'ai ouvert ce compte pour faire connaître mon écriture à plus grande échelle et pour me montrer gentil avec autrui.

Et si un jour je m'apercevais que cet outil s'est fichu de moi, je m'en irais. Un imbécile qui change d'avis deux fois n'amasse pas mousse.
Ce dernier proverbe est dirigé tout particulièrement vers G, A, B, H et E, entre autres, avec lesquels je rêve de prendre une bonne mousse dans un genre de campagne boisée... A bons entendeurs... Vous pouvez venir accompagnés, évidemment.

Soyez heureux, sur ou hors le réseau !

jeudi 17 novembre 2011

L'écologisme de la joie : Idée reçue numéro 2

Pour cette idée reçue deuxième du nom, une idée simple et souvent entendue, en définitive un abus de langage involontaire...

Idée Reçue Numéro 2 : "Il faut sauver la planète"

A cela, je dis non.
Nous l'aurons compris, la planète n'a pas besoin de nous. A chaque fois qu'elle entend quelqu'un dire "il faut sauver la planète", la planète se marre. Mais attention, il est très dangereux de trop la faire rire à s'en tenir les côtes, surtout quand les côtes pètent. En effet, le pétage de côte entraîne une crevaison de la croûte avec de nombreux effets secondaires indésirables : volcanisme, secousses telluriques, inondations.
Conséquemment, souhaitons-nous de sauver notre espèce, les baleines, notre joie ou notre pérennité, si c'est bien de cela qu'il s'agit, mais n'essayons pas de sauver la planète. Car elle nous enterrera tous.

jeudi 10 novembre 2011

Aujourd'hui c'est romanie

L'événement est suffisamment important pour que cessent momentanément mes élucubrations écologisto-joyeuses au profit d'une annonce strictement littératoire.

C'est la sortie en grandes fanfare et pompe de mon premier roman édité : demain le ciel sera orange.

Le verbe au vert en parle.
Les éditions AO en parlent et le vendent déjà.

Quant à moi, j'en aurai bientôt un certain nombre d'exemplaires à disposition. Par conséquent, ne vous précipitez pas sur le bon de commande si vous pensez me croiser dans les jours ou semaines à venir ! En revanche, précipitez-vous sur la page AO dans le cas contraire, car attendre plusieurs années dans l'espoir de me voir est un calcul risqué...

vendredi 4 novembre 2011

L'écologisme de la joie : Solution numéro 37

Après l'idée Reçue Numéro 1 : "Il faut préserver l'environnement pour les générations futures", souhaitons la bienvenue à la solution numéro 37 du recueil à venir : 100 idées reçues et 100 solutions pour l'avenir de l'humanité.
Oui je le précise tout de suite, les idées et solutions ne seront pas publiées dans l'ordre...

La solution 37 répond à la problématique "Comment contribuer à l'augmentation de la croissance économique en consommant moins". Titre alternatif :
"Comment contribuer à l'augmentation de la croissance économique et consommer moins".
La nuance est subtile mais point fortuite.

Bien. Pesons savamment nos termes. La question soulevée ressemble à l'impossibilité de la quadrature du cercle. Chacun de nous sait ou devine que contribuer à la croissance et moins consommer sont des actes, ou à tout le moins des concepts, antinomiques. Et pourtant, ce sont deux des messages les plus couramment transmis à nous autres citoyens en ce bas-monde. L'on doit consommer plus pour sauver l'économie et l'on doit consommer moins pour préserver nos chances de vivre sur une planète humanophile. Ce sont parfois les mêmes personnes qui nous font ces deux recommandations, quoiqu'à intervalles éloignés.
De fait, le message est brouillé, illisible, incompréhensible, un peu comme si un entraîneur d'athlétisme exigeait de son élève qu'il gagnât toutes ses compétitions en courant à reculons. Pourtant, une solution existe, et je suis heureux de vous la livrer aujourd'hui en l'illustrant par un exemple fort simple :
Un jour, vous décidez d'aller acheter un canapé. Vous vous déplacez pour aller dans un magasin, à pied bien entendu, dans lequel vous serez reçu par un humain. Et là, vous choisissez votre canapé grâce aux bons conseils du vendeur, vous le payez et... VOUS NE LE PRENEZ PAS ! Oui, vous avez bien lu, vous payez votre canapé et vous rentrez chez vous (toujours à pied), bouffis du légitime orgueil d'avoir contribué à la croissance, et ballonnés de la vanité de n'avoir pas consommé ! Devant la recrudescence d'achats sans enlèvement de produits, les marchands vont continuer de payer la commande des-dits produits, mais sans se les faire livrer ! Et les producteurs vont payer leurs employés... à ne plus rien produire !
L'argent va circuler en masse, donc croissance, et les produits ne plus être produits, donc baisse de la consommation. Génial, non ?
Des esprits pinailleurs me diront qu'on ne peut pas payer les gens à ne rien faire, qu'ils finiront effectivement par ne rien faire, et que "qui c'est qui va nous faire à bouffer ?" et tout ça...
On ne peut pas tout régler en une fois, et la solution à ce dernier problème fera l'objet d'un autre message un autre jour.

Bien à vous, chers concitoyens du monde