Aujourd'hui, je vais vous révéler mon orientation politique et citoyenne.
Gauche, droite, centre... ?
Les directions uniques ne m'inspirent pas. En revanche, je suis un fervent militant de l'écologisme joyeux (ou écologisme heureux), courant non répertorié mais qui regroupe un nombre croissant de personnes qui ne croient ni à la croissance ni à l'écologisme coercitif qui risque un jour de s'imposer.
Je crois que les combats de société se gagnent par la douceur, la pédagogie, la confiance et l'intelligence. Je crois qu'on ne récolte que de l'agressivité lorsqu'on s'adresse aux autres de manière agressive, c'est pourquoi je déteste l'écologisme moraliste et culpabilisant qui dit "vous êtes des salauds" avant toute chose.
Je n'aime pas les films à grand succès qui nous assènent sans un sourire que nous sommes tous les assassins de nos propres enfants. Je n'aime pas "nos enfants nous accuseront" (quel titre horrible, déjà !). Je n'aime pas "Home" et son réalisateur sinistre qui insulte les gens dans la rue s'ils n'ont pas une conduite exemplaire.
Je pense que si nous n'adhérons pas à l'idée que l'écologisme peut nous rendre heureux, joyeux, radieux, lumineux... alors ces "khmers verts" que tant de gens craignent imposeront leur vision de la protection de la Planète.
Dans les années 70, on disant qu'un bon écologiste devait détester l'être humain. Moi je crois que cette vision est surannée et qu'il faut profondément aimer l'Humanité pour avoir envie qu'elle dure au-delà des générations déjà nées.
A suivre...
L'envers du verbe sera consacré à mes activités professionnelles en tant qu'auteur, linguiste, animateur et interprète
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Le 06 décembre prochain, j'aurai la joie de me produire à Noyers, 11 ans après ma dernière intervention dans ce magnifique village, dans...
-
J'ai un ciel orange sur le grill et je n'ai guère d'influx nerveux pour des billets de blogue conséquents... Une petite réflex...
-
J'ai commencé hier à relater ce formidâââââble débat radiophonique qui fatigue et désespère les foules qui en ont marre, à savoir : LE ...
-
Lorsque je me rends à Nancy pour rejoindre l'équipe lexicographique à laquelle j'appartiens, il m'arrive de me livrer à une acti...
Je partage presque totalement ton point de vue et suis également un pratiquant dece que tu appelles avec bonheur l'écologie joyeuse, misant sur le caractère communicatif de la joie pour en assurer la diffusion "virale".
RépondreSupprimerPresque, car je ne serais pas aussi catégorique que toi concernant les "khmers verts" qui à ma connaissance n'ont tué personne.
Je crois comme toi que les combats de société se gagnent par la douceur, mais je crois aussi qu'ils se perdent par la violence.
Si la non-violence (façon Gandhi) peut s'opposer à la violence, je ne pense pas que la douceur le puisse, même si je le déplore.
Je ne serais sans doute pas prêt à m'enchaîner à des rails sur le passage d'un train chargé de déchets nucléaires, à m'interposer en zodiac entre une baleine et un baleinier ou à défier un bulldozer dans la forêt primaire amazonienne, mais je reconnais que de telles actions sont malheureusement nécessaires pour contrer les exactions irrémédiables de ceux qui méprisent la nature tout autant que l'humanité... et nous approvisionnent en électricité, produits cosmétiques et mobilier de jardin.
Je ne m'offusque pas non plus d'être mis face à mes responsabilités lorsqu'il m'arrive de manger du foie gras.
Mais tu as raison, combattre la violence par la violence c'est prendre le risque de voir celle-là remplacée par celle-ci... il faut être joyeux et vigilant.
Tu as parfaitement raison, Franck, et je te remercie d'avoir commenté de cette façon. Pour ma part, ces activistes m'inspirent autant d'admiration que de crainte car ils esquissent une société dans laquelle chacun de nos gestes serait soumis à un jugement de "dépense écologique".
RépondreSupprimerCe n'est pas de leur faute (et ce n'est sans doute pas leur but) mais je suis presque certain que si nous n'arrivons pas à "imposer" une écologie heureuse, c'est l'écologie elle-même qui s'imposera à nous.
Bien à toi,
sébastien
Bonjour Sébastien,
RépondreSupprimer" Dans les années 70, on disait qu'un bon écologiste devait detester les êtres humains"
Qui disait cela?
Dans les années 70 il n'y avait qu'un seul personnage d'envergure et compétent sur le sujet en France. Son profil ne semble pas en adéquation avec ta maxime, je suis donc curieux!
L'écologie suppose un changement de paradigme et je suis convaincu qu'il adviendra un temps où tout cela semblera une évidence pour tout le monde.
RépondreSupprimerIl suffit de penser à l'incongruité que devait représenter l'idée "un homme = une voix" avant la révolution française, conférant à une population subissant le servage et n'ayant pas accès à l'éducation, la possibilité de participer à la conduite des affaires de l'Etat...
Penser l'écologie avec les modèles de l'ancien paradigme ne peut que créer des tensions... c'est ce qui caractérise la période dans laquelle nous vivons actuellement.
Le temps joue en notre faveur... à condition que la fin de la partie ne soit pas sifflée prématurément.
Sha-ton, pré-si-dent, Sha-ton, pré-si-dent !!
RépondreSupprimerBen moi les écologistes...je ne les aime pas plus que les autres!!
RépondreSupprimerPour avoir fréquenté quelques mois et m'être prise la tête avec des réac en manteaux verts sur le forum Planète-attitude,ils m'ont plus convaincue de me tenir au large du politiquement vert qu'autre chose!
Bonjour cothraige, je tiens cette réflexion d'un ancien leader de Greenpeace, misanthrope et paranoïaque. J'ai oublié son nom mais son interview m'a beaucoup marqué. C'était un américain, à une époque où l'écologie était un concept totalement ignoré en France (ou presque, comme tu dis il n'y en avait qu'un représentant).
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord, Franck, mais tant que la fin de la partie n'est pas sifflée, je reste joueur et j'y crois.
Non, surtout pas Président ! Je ne pourrais supporter moralement tous ces voyages en avion !
Hello flo, tu as malheureusement raison, c'est exactement ce que je reproche aux "écologistes immodérés". Et hélas, leur intransigeance est contre-productive et cela explique en partie le fait que le grand public n'adhère pas à leurs propos.
merci Seb pour ces paroles positives
RépondreSupprimerj'aime beaucoup la nature et je pense que l'equilibre de la vie des animaux rejoint le bonheur des humains
"ecologie heureuse", voila ce qu'il faut, tu as tout a fait raison
Je suis content de ta réaction, OiseauBird, car l'écologie heureuse doit motiver la joie :))
RépondreSupprimerÉquilibre et bonheur sont indissociables pour l'avenir.
Bien à toi,
sébastien
Grand bonheur que de lire tes lignes sur l'écologie joyeuse, on en a bien besoin! Sans humanisme sincère et engagé, point de salut pour l'humanité.
RépondreSupprimerNous sommes d'accord, Isabelle, et je suis très heureux que des gens comme toi viennent le dire ici.
RépondreSupprimerAprès tout, toi tu écris en souriant dans "vivre plus vert" ;))