lundi 12 septembre 2011

tuer le temps long

Fort de mon expérience d'ex-angoissé du temps qui passe, j'ai banni les expressions suivantes de mon parler :

Je suis débordé.
Le temps me manque.
Je ne sais plus où donner de la tête.
Si ça continue, il faudra que ça cesse.
Pourvu qu'on ne me demande pas de faire autre chose en plus.

Je vis très bien mon hyper-activité et cela dans une période que l'on qualifiera généreusement de "bousculée", et plus prosaïquement de "bien remplie". Seul le présent a prise sur moi, et le présent ne me déçoit jamais car il ne me fait pas sentir que la tâche que je suis en train d'accomplir est urgente.
Les plus fins d'entre vous auront déjà compris l'excuse sous-jacente : j'ai peu de temps à consacrer à mes blogues. Je ne les oublie pas pour autant, la preuve avec ce billet et celui du verbe au vert qui relate la belle journée de dimanche. Ce sont surtout mes lectures annexes qui en pâtissent... et j'en suis désolé, voyez-vous.. mais je suis débordé... le temps me manque... je ne sais plus où donner de la tête... si ça continue, il faudra que ça cesse... et j'espère qu'on ne me demandera pas de faire autre chose en plus...

Ah bin voilà, au lieu d'écrire ces bêtises, j'aurais pu aller lire trois ou quatre de vos messages...

Soyez heureux et restez vigilants : le ciel orange est dans les tuyaux.

"Waf !
- Waf ?
- Awaf !"

lundi 5 septembre 2011

nouvelles technologies, nouveaux dilemmes

Depuis que la télévision gratuite et obligatoire est passée à 19 chaines pour tout le monde, certaines soirées nous placent devant d'insolubles dilemmes.
En effet, la terrible concurrence entre les fournisseurs de programmes culturels conduit à de véritables "guerres artistiques" qui n'épargnent guère les auteurs, si nous faisons référence au cinéma. J'ai exprimé récemment tout mon amour des grands films méconnus des années 80, et je vais continuer dans cette modeste voie en poussant un micro-coup de gueule, lequel peut être relayé en japonais, s'il le souhaite, par cet acteur prénommé Steven... probablement le tataneur le plus diffusé sur la TNT depuis l'éclosion d'icelle.
Tellement diffusé, le Steven, que la programmation de ce soir me laisse pantois :
Piège à grande vitesse sur TMJ
Piège en haute mer (ou submerged en bon anglais) sur NRC 11

Au-delà de l'improbabilité qu'un tel événement eût lieu par hasard, je m'interroge sur la perversité des responsables de chaines qui sont capables de nous imposer un choix aussi cornélien.
Pour ne rien arranger, les deux merveilleux longs métrages sont référencés en alpha1 et alpha2 sur Cinéphilie.CZ, le site qui recense les plus meilleurs films de le monde entier...
Alors, que choisir ? Leurs moyennes respectives sont tellement proches sur Cinéphilie.CZ...

Véronique lira ce texte et me dira : "Pas question de regarder un de tes nanars pourris."
Cela règlera le problème pour ce soir au moins...

dimanche 4 septembre 2011

Parcelliser les secondes

C'est juste une question de temps partagé.
Avant, il y avait les choses de ce monde et puis l'écriture.
Depuis peu, il y a les choses de ce monde et mon travail de lexicographe.
Je dois retrouver la plage horaire paradisiaque de sable fin durant laquelle l'écriture sera de nouveau reine et moi de nouveau roi.

Sinon, bientôt, impitoyablement, je cesserai d'être un écrivain en devenir pour ne redevenir qu'un chercheur passionné.
Déjà beaucoup ? Certes, mais le chemin dernièrement emprunté n'était pas celui-là. Je dois en suivre deux, quitte à aller dans des directions différentes.

Car, si tous les chemins mènent où ils veulent, la vie, elle, ne mène qu'à elle-même.

Alors, ça y est, le réveil est proche ;)

jeudi 1 septembre 2011

temps de récupération

Mes chers compatriotes humains,
J'ai donc été absent deux semaines, privé à la fois d'internet et de ma mobilité.
Aujourd'hui, j'ai récupéré les deux et je suis sur le point de vous livrer un compte rendu de mon expérience de la vie hors connexion. Deux semaines sans blog, sans mail, sans goût-gueule, sans CNRS, sans...
Deux belles semaines au fond, si je fais abstraction de la douleur physique.
Ce n'est pas une expérience métaphysique, c'est juste la vie.
Je reviens.