Depuis ma plus tendre enfance, je suis perturbé par les jardins plats, les terrains parfaitement horizontaux...
Je ne m'étais jamais demandé pourquoi (sans doute aussi parce que j'en ai peu souffert)... mais la vérité m'est apparue lors d'une après-midi de jardinage intensif dans mon domaine penché : Depuis ma plus tendre enfance, je n'ai connu que des terrains en pente. Notre première maison à Villers, la deuxième à Vandoeuvre, la ferme de mes grands-parents paternels et même la pelouse qui est au pied de l'immeuble de mes grands-parents maternels... Des inclinaisons parfois très fortes, des dénivelés qui permettaient aux ballons de redescendre après que j'eus frappé dedans, motivant ainsi l'invention du football-tout-seul et de toute une série de jeux incluant de la déclivité dans les règles...
Notre maison actuelle est entourée de deux terrains distincts, un qui monte et un qui descend (et inversement). Jamais de ma vie je n'ai connu de jardin plat, à l'exception d'un jardinet de ville, qui est une exception puisqu'il était impossible d'y jouer au ballon.
Aussi, lorsque nous nous rendons chez des amis qui possèdent un terrain bien plat et, qui plus est, tondu à ras, je suis perplexe. J'ai envie de leur demander : "ça ne vous embête pas ?" Et puis je réalise combien notre enfance conditionne toute notre vie, y compris dans des domaines aussi dérisoires.
Dérisoires, les pentes de jardins ?
Pas si sûr...
L'envers du verbe sera consacré à mes activités professionnelles en tant qu'auteur, linguiste, animateur et interprète
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C'est curieux ce que tu écris... je n'ai pour ma part connu que des jardins plats, sauf un où je n'ai pas pu rester. Celui de ma grand-mère à Laxou était plat, mais avec en face, la colline avec l'église (C'était rue de Maréville) . L'autre jardin, rue Lavigerie, était plat aussi, mais plein de mystères, encaissé entre deux maisons et ce massif d'hortensias bleus, ovale... et aussi une clématite violette, et un noisetier pourpre et... et... ces jardins plats et ces grand-mères m'ont donné le goût des plantes et de la terre.
RépondreSupprimerEt si mon jardin est plat aujourd'hui, c'est que je vis en Beauce où il est assez difficile de trouver des pentes... au mieux... un faux plat de plusieurs kilomètres.
Oh, mais.... tous les jardins sont beaux ne crois-tu pas???
P.
Quel joli texte !
RépondreSupprimerComme vous avez raison ! L'enfance conditionne vraiment la suite....Je souris de votre étonnement envers les proprios de terrain plat ! C'est franchement drôle..
Au plaisir !
"tous les jardins sont beaux ne crois-tu pas???"
RépondreSupprimerTout à fait exact, Pomme :)) ceci dit, mon cerveau les préfère légèrement penchés...
Tu parles de la rue de Maréville et de Laxou... Je suis né à Laxou... incroyable !
Bonjour Aude ! Merci pour ce très gentil commentaire :))
Je suis moi-même encore plus amusé que gêné par ces terrains plats... C'est vraiment une sensation bizarre qui montre que mon cerveau voit les extérieurs en pente (mais quoi de plus normal pour un descendant de montagnard ?)
Ton écriture me permet d'imaginer facilement le petit garçon jouant au football-tout-seul dans ces jardins en pente.
RépondreSupprimerBonjour Camille !
RépondreSupprimerTon commentaire me donne envie de retrouver une photo de ce petit garçon jouant au football-tout-seul. Il me semble que j'en ai quelques-unes ;)