vendredi 20 mai 2011

sur le feu

J'ai un ciel orange sur le grill et je n'ai guère d'influx nerveux pour des billets de blogue conséquents...

Une petite réflexion pour ce jour, entendue à la radio par la bouche d'une présidente d'association plutôt écologiste, cette vilaine race qui voudrait nous faire retourner à la bougie et à la grotte :

"La question n'est pas tant de savoir quelle planète nous allons laisser à nos enfants, mais c'est aussi et surtout quels enfants nous allons laisser à la planète..."

Profond, intelligent et surtout essentiel. Car ce sont les enfants d'aujourd'hui qui pollueront demain... et qui auront à penser à LEURS générations futures.
E., chère amie, c'est toi qui as raison, l'éducation sauvera le monde.
Ou pas.

32 commentaires:

  1. Ben ouais, c'est ce que je disais aussi l'ot'jour : les ducs à scion ! J'en ai plein l'scion des ducs, mais puissent-ils nous sortir de notre misère...
    GBises, humour de fleur et humeur de flour

    PS : plus sérieusement, le problème c'est que l'éducation est désormais faite par le vilain monde méchant de l'extérieur, et non plus par les papa-maman panpan féfesses (oups, pardon, c'est interdit maintenant), afin d'obtenir des petits soldats de la con sommation, qui répondent machinalement à chacune de leurs pulsions. Or d'oncques, y a du flottement dans l'air...

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  2. Je l'emprunte cette réflexion pour lui faire faire un bout de chemin dans mon pays... qui en a bien besoin! Les loups rôdent...
    Merci.

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  3. mon cher G, humour de flour... humour de saint-flour, même, qui sent le cantal...
    Mais je te sens à flour de peau (à flour de farine, disent nos voisins anglais). Est-il possible qu'on apprenne à devenir consommateurs dans les écoles et les universités ? Moi j'en doute un peu.

    Chère Marico, mes pensées ont le droit de faire le tour du monde. Elles ne sont même pas obligées de rentrer avant 23h00 :))
    s.

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  4. Georges Lautier vous annonce la publication récente de son roman "MONTER LA VIE A CRU".
    Cet ouvrage est d'ores et déjà disponible chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com/librairie
    Vous pourrez le commander d'ici quatre à cinq semaines à la Fnac et chez tous les libraires.
    Vous y découvrirez que le sexe peut devenir un moyen d'expression privilégié.
    Torride … et à ne pas mettre entre toutes les mains. Réservez-lui une place dans "l'enfer" de votre bibliothèque, tout en haut!
    L'auteur de MONTER LA VIE A CRU vous salue bien!
    Georges Lautier

    Blog "DELIRE" à l'adresse suivante : jorgiboy.blogspot.com
    Adresse e-mail : georges.lautier56@orange.fr

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  5. Bonjour monsieur Lautier. Félicitations pour cette parution et bravo pour cette campagne publicitaire aussi sauvage qu'efficace.
    Il est toutefois probable que je détruise ce message hors sujet et peu approprié. Je le laisse quelques heures, par respect pour la création et l'effort de diffusion.

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  6. Bien sur qu'on instille la conso et la loi du marché à l'école dès la primaire!
    Pour financer les sorties scolaires et permettre à ceux qui n'en ont pas les moyens de venir aussi, au lieu de se cotiser, on envoie les gamins faire du porte-à-porte pour vendre des calendriers.
    Ou alors on leur fait vendre des parts de gâteau... et comme il est maintenant interdit d'amener des gâteaux maison à l'école (question de sécurité alimentaire)... c'est de l'industriel genre Papy B......d ou Jean-Claude V.....e ;-) (-(

    La formule de la dame est bien jolie, elle sonne bien! Mais ce n'est qu'une formule de plus... creuse car globalisante. Elle dit "nous", mais on y entend "les autres".

    Nous pouvons individuellement être plus "vertueux", et éduquer nos enfants en ce sens.
    Mais collectivement, serons nous vraiment qualifiés pour donner des leçons de bonnes conduites au générations futures si nous ne sommes pas capable de les mettre en application nous-mêmes?
    On peut caricaturer le comportement des enfants avec nos yeux à nous, mais peut-être avons nous aussi des leçons à tirer d'eux.
    Mes parents ont bien moins regardé la télé que moi dans leur vie, pourtant j'ai l'impression d'être moins conditionné qu'eux par ce qu'elle diffuse...
    L'important est de leur ouvrir des portes, de protéger leur libre-arbitre, de leur proposer des alternatives à la pensée unique pour leur préserver la possibilité de faire leur propres choix et de ne pas leur laisser des conditions matérielles qui les restreindront. Pour le reste, ce sera à eux de voir...

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  7. Un ciel orange sur le grill? Qu'est-ce donc cela?
    Intéressante cette réflexion. L'éducation est en effet ce qui apprendra à nos enfants à vivre, à se respecter et à respecter la nature qui les entoure. Mais que de boulot en perspective, j'admire toujours les instituteurs et les professeurs et j'ai adoré le film "Etre et avoir". Voilà pour ma petite contribution du jour. A bientôt et bonne semaine.

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  8. Bonjour Franck, merci pour ton commentaire qui met certaines choses en perspective :
    - Tout d'abord, j'ignorais cette histoire de porte à porte et de gâteaux industriels. Je trouve ça doublement lamentable. Comme je connais pas mal d'enseignants dans ma région, je leur demanderai si c'est une pratique habituelle par ici.
    - Ensuite, oui, c'est une formule creuse car généralisante. Je suis d'accord que les formules ne font pas l'action et qu'il y en a un peu marre des petites phrases... sauf qu'évidemment, je ne pouvais pas reproduire in extenso tout le discours de cette dame, qui vise à mettre en avant l'éducation des enfants autant que la protection effective de l'environnement, en pensant "à quoi bon préserver ce que nos enfants détruiront ?"
    - Et enfin oui, ce que tu dis est juste sur le regard que nous portons sur les choses. La conclusion sera de toute façon : adviendra ce qu'adviendra.

    Bonjour delphinium , et merci pour ce petit mot.
    "Le ciel orange", c'est le raccourci du titre d'un de mes romans qui paraîtra bientôt ;))
    C'était un beau film, je suis d'accord.
    A bientôt.

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  9. Madre de dios, tou en fait ixprès, si pas possible !! ;p
    Nan, je ne suis nullement à fleur de peau, bien au contraire... Quant à dire qu'on est conditionné dès le plus jeune âge, et qu'en plus le noyau familial ne remplit plus son rôle, rôle reporté délibérément non pas sur le système éducatif (encore qu'il a tjs eu sa responsabilité dans le bourrage de mou), mais sur l'ensemble de la société (publicité, télé, "livre du visage"(™Shaton), etc.), ah non, je n'ai jamais dit cela ! :p Je pense même l'exact contraire, tout se passe à vermeille.
    GBises

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  10. Oui, yé lé fé espré ;))
    Moi maintenant, je regarde les familles au cas par cas, enfant par enfant... et je m'aperçois que la masse, c'est dans les médias :)

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  11. Hélas je ne pense pas : la masse existe, et certains l'ont très (trop ?) bien compris.
    Cela dit je comprends parfaitement ce que tu écris, et adhère à ta vision des choses, c'est juste que concrètement, il ne me semble pas ça se passe comme ça. Mais pour combien de temps ?
    GBises

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  12. Je te comprends à mon tour... mais je constate que tous les gens que je connais en ont marre, marre de mal consommer, marre de se faire avoir, marre des saloperies à bas pris fabriquées avec les pieds, marre qu'on se foute d'eux.
    En ce qui me concerne, je pense que l'acheteur a le pouvoir, il faut juste en prendre pleinement conscience.

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  13. Tu prêches un converti là ! ;)
    Le problème, c'est que je pense que cette "masse" est un héritage biologique indéracinable et même obligatoire dans l'inertie qu'elle procure, sinon ce serait le chaos.
    Ce qui est mal, c'est con à dire, c'est de l'utiliser comme on le fait. Car cette masse peut devenir une force dans bien des cas, et je continue à rêver de conscience collective, d'intelligence collective, ça peut même être le bon côté de facebook : mettre en commun une sorte d'inconscient.
    Hélas, comme nous le savons, le pire prend souvent le pas sur le meilleur... Mais restons optimistes !! :))
    GBises

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  14. L'enfer est pavé de bonnes intentions, et la conscience collective conduit au mieux au "meilleur des mondes".
    Comme tous, je trouverais à priori plus confortable que tout le monde pense comme moi... mais en réalité, cela signifierait surtout que tout le monde pense pareil... un vrai cauchemar!
    Ce qui doit-être combattu n'est pas tant les idées et les comportements que l'uniformisation des idées et des comportements.
    Peu importe la position de chaque électron, c'est l'équilibre général qui fait l'atome.
    L'union fait la force, la force fait le pouvoir, le pouvoir la croissance... le début de la fin.
    Vive le chaos!

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  15. C'est parce qu'à mon sens nous avons une vision trop anthropomorphique de la conscience/intelligence collectives. En outre, elle n'est pas non plus incompatible avec l'unité de chacun, je ne dis surtout pas qu'il faut que tout le monde pense comme moi, quelle horreur.
    Je n'ai pas non plus de solution, je ne suis pas présomptueux à ce point, juste une intuition personnelle que parfois, souvent, le collectif, la force de l'ensemble, ou quel qu'en soit le nom, permet de transcender ce que nous sommes à l'unité.
    En ce sens, la masse est intéressante et pour moi obligatoire de toute façon, au sens de la nature.
    Je ne suis pas contre le chaos, qui est obligatoire et inhérent à la vie, mais c'est comme pour les impôts : trop de chaos tue le chaos.
    GBises et merci pour ces discussions intéressantes au demeurant.

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  16. Ah oui c'est intéressant !
    Et comme d'habitude je vais prendre le contre-pied car je en crois ni au pouvoir positif de la masse (à ce titre le livre de ton visage est au pour moi au pire une menace, au mieux un outil de rassemblement) ni à la conscience collective (effectivement inquiétante dans l'uniformité qu'elle sous-tendrait) ni au fond en la validité d'un raisonnement qui ferait la prospective du devenir de l'espèce humaine en fonction de ses composantes individuelles et/ou agrégées.
    Le volcan Islandais m'a rappelé que nos petites discussions, nos petits projets et nos grands méfaits sont tout à fait dérisoires dans le temps.
    C'est pourquoi je prône bien modestement une contagions des "consciences", ou plus prosaïquement d'une petite partie de chaque conscience, par l'affection, par la douceur, par la gentillesse, par la joie de vivre. Je le prône d'autant plus volontiers que j'en récolte les fruits aujourd'hui.
    D'une certaine manière, c'est une démission.

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  17. Un dernier commentaire bourré de fautes ortographiques et gramaticales malgré que vous êtes linguiste dont c'est votre métier à se que je croie.
    C'set un scandale, monsieur haton de le verbe au vert que je lisais, je le lirai plus !!

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  18. Ouah ziva l'linguisto-littérateur, t'as d'la bave sur les doigts ou koi ?? Et puis arrête les contre-pieds, je préfère les contre-pets ! :))
    En tout cas, je continue à croire que lutter absolument contre cette notion "d'union collective" est un leurre de l'Humanité, car pour moi tout est relié, qu'on le veuille ou non.
    Heureusement, la nature étant bien faite, cela n'empêche nullement un Shaton d'être ce qu'il est, admirable par son originalité (et ce n'est qu'un exemple parmi 6 milliard, même si je le trouve un brin plus admirable que la moyenne ;)), parce qu'effectivement cette personnalité propre peut influencer la collectivité pour la transformer. Toutefois, sans les autres, Shaton n'est rien, et inversement, c'est la partie et le tout.
    Du reste, oeuvrant dans le handicap par exemple, ça ne m'empêche pas de penser que tout être est unique, et qu'il faut le voir comme tel, et que du coup fabriquer un truc pour des handicapés n'a aucun sens, puisque chaque personne handicapée est unique et répondra différemment à un développement.
    Mais là, je crois qu'on touche à du mystique, alors c'est juste bon d'en pavoiser. Ça serait mieux autour d'une bière, c'est sûr... :p
    GBise

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  19. L'équilibre d'un écosystème est d'autant plus stable que sa biodiversité est importante. C'est statistique... la théorie des grands nombres...
    Les prostituées de Nairobi, considérées à priori comme la lie de l'humanité, participerons peut-être à la sauver d'un fléau terrible:
    http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/immu/sida.htm

    La conscience collective, comme l'esprit d'équipe suppose un but commun, une finalité, un sens... c'est là que ça devient mystique!
    C'est à mon sens, malgré les apparences, tout le contraire de la solidarité.
    Dans un banc de poissons ou un troupeau de gnous, il suffit de ne pas être le plus faible pour augmenter considérablement ses chances individuelles de survie. C'est le modèle de notre société, celle des bons plans, des petits malins qui tirent leur épingle du jeu...
    Défendre un point de vu, c'est en expérimenter la validité, bien plus que chercher à convaincre ou à convertir... c'est élargir le champ des possibles.
    En développant et en exprimant son individualité, Shaton sert bien plus la collectivité qu'en rentrant dans le rang... quand bien même fut-il celui des "vertueux".

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  20. Ce qui est bien avec la théorie, c'est que la pratique la contredit toujours dans le détail mais la confirme en moyenne ;)) En passant, je pense qu'on peut parler de "conscience collective" sans poursuivre une fin au sens mystique du terme. Cette conscience pourrait simplement s'attacher à mettre le respect d'autrui et de notre environnement en exergue. C'est un but en soi mais pas une fin, au contraire. c'est ce que G. et moi défendons chacun à notre façon, et toi aussi Franck, je pense.
    Mais ce que vous dites tous les deux est fort intelligent. J'apprécie surtout les compliments sous-jacents ;))

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  21. Cher ami, moi qui t'écrivais des louanges de façon totalement intéressée pour qu'enfin tu ne viennes pas contre-piétiner ce que j'écris... Mais non, c'est plus fort que toi, salaud, j'te quitte, je rentre sur le blog de ma mère !!! :p
    Hum, hum, à part ça... en relisant tout ça, j'ai l'impression que nous avons finalement là une belle démonstration de ce dont nous parlons : je pense qu'on est à peu près en accord sur le fond, mais l'imaginons et le décrivons de façon différente, avec des variantes qui apportent de la nuance, des contours et des ouvertures enrichissantes pour chacun. C'est bel et bien comme cela que je conçois le sujet, une fibre qui unit les Hommes, sans qu'elle soit trop tendue pour les garder en laisse.
    Cette biodiversité est nullement incompatible avec cela, au contraire, elle la peuple et lui offre de belles possibilités d'évolution dans son tissage de fibre.
    Quant à la comparaison avec les bancs de gnous et le troupeau de poissons, justement, là encore c'est nullement incompatible : c'est justement et notamment là que doit se faire "l'évolution" de l'Être humain : le faire passer de l'animalité (le plus faible meurt), à une réelle et profonde conscience collective, où le groupe protégerait le faible puisque trop faible pour se défendre lui-même. Ça me semble être une perspective d'évolution intéressante.
    Et finalement, c'est ce qui rejoint le commentaire de Shaton, qui prône avec gaieté le respect d'autrui et de l'environnement (notamment). C'est ce que je recherche personnellement, et ce qui m'avait particulièrement attiré dans la vision du monde et de leur société, chez certains peuples dits racine, qui ont un respect des choses incroyable, et aussi, justement, une conscience collective riche et fort subtile.
    GBises collectives ;)

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  22. Mais je ne te contredis que pour te faire rester sur ce blogue et avoir l'impression qu'on se "voit" souvent ;)))
    Quant à la comparaison avec les gnous, moi je ne la trouve pas très appropriée...
    Bises à G.
    PS : tu as déjà entendu parler de l'entraide et de la défense des faibles chez les animaux ? Nous, humains, croyons que c'est toujours la loi de la jungle, le plus faible meurt, etc. C'est loin d'être systématiquement le cas. Je pense que ça arrange notre espèce de penser le contraire.

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  23. Aaaah l'Amour vache, y a qu'ça d'vrait, à moins qu'il ne s'agissasse d'Amour gnou ? Tu savais que c'était un de mes surnoms, le gnou ? :))
    GBises

    PS : absolument, et je m'excuse platement pour ce malheureux raccourci, mais sinon j'y serais encore... ;) Dans le domaine, il est vrai qu'il y a pas mal de lieux communs, et encore plus de choses à apprendre.

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  24. Ouaip, on mange le gnou faible parce qu'il court moins vite, hein ;))
    On t'appelait le gnou pour ta vitesse de course ? Pour ta barbe poilu ? Pour ton museau épaté ? Pour ta peau hâlée, allez ? Pour ton endurance à la course lors des grandes transhumances ? Pour...
    Ou à cause que tu t'appelles G., comme le G de gnou ?

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  25. T'appréciant notamment pour ton imagination ô combien fertile, je te laisserai donc le choix ! ;)
    GBises

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  26. Eh bien alors, je fais mon choix... et par discrétion je ne l'affiche pas ici :))

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  27. Il est clair que nous aspirons tous les trois à la même chose, mais je pense pour ma part, que nous n'évoluons pas sur un terrain vierge.
    Nous avons déjà une conscience collective, et c'est de cette conscience collective dans laquelle nous avons été élevés et que l'on continue de nous inculquer de gré ou de force, dont nous devons avant tout nous dépêtrer.
    Nous devons unir nos consciences individuelles pour contrebalancer cette conscience collective menaçante.

    En réalité ce qui me dérange c'est quand la notion de morale qui va avec le mot conscience a des velléités collectives. Il me semble que c'est à l'origine de bien des dérives, quand bien même les intentions initiales sont honorables.

    Or ce qui me rend optimiste et heureux, c'est précisément que je suis convaincu que l'on a pas besoin d'en appeler à la morale, à la conscience ou à quelque sentiment supérieur pour aller dans le "bon" sens, mais qu'on a tout simplement objectivement intérêt, tous, à vivre dans un monde apaisé dans lequel l'autre n'est pas un concurrent; même le nantis, pété de tune qui ne peut même plus sortir de sa villa bunker sans gardes du corps.

    Et puis ce monde change sans arrêt, et rien ne dit que le faible d'aujourd'hui ne sera pas le fort de demain.

    A "conscience collective", je préférerais "prise de conscience collective".
    Au lieu d'espérer que tout le monde devienne "bon", penser que même la pire ordure pourrait se rendre compte, comme d'une évidence, que respecter autrui et l'environnement ne pourrait que lui être bénéfique en définitive... ici bas et pas juste devant St Pierre.

    J'ai longtemps pensé (et je pense encore), comme vous, que ce serait par une élévation morale, qui distinguerait l'homme de l'animal que l'Humanité pourrait évoluer vers un destin meilleur.
    En devenant plus attentif à la nature, je me demande si ce n'est pas un peu présomptueux.
    Je pense que nous avons beaucoup à "désaprendre" pour être tout simplement capables d'assurer la survie de l'espèce...

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  28. "A "conscience collective", je préférerais "prise de conscience collective"."
    Très juste, je crois que c'est la formule que je cherchais. Et le reste de ton texte me paraît assez riche et pertinent, aussi ne vais-je pas le commenter davantage :)
    Merci à toi.

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  29. Voilà, voilà, tout pareil que Miguel.
    Je pensais la même chose mais en l'exprimant avec mes petits mots à moi qui voulaient dire la même chose mais moins bien. Définitivement, le langage est un art difficile et primordial, hélas par trop souvent délaissé de nos jours.
    Ziva ta race.
    GBises

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  30. Ziva fais ta pleureuse qui sait pas écrire gnagnagna...
    Je te connais, va, je sais parfaitement que t'écris bien.

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  31. Cé toit qu'il l'adit, cé toi qui lé !!
    Mince, j'ai dû manger un concombre con qu't'as miné !!
    Un concombre de Moutomble qui m'encombre les combles...

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  32. Ceux de Moutomble ne contiennent que des bactéries réparatrices. Tu dois concombre... euh, confondre.

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